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le vieux monde qui n'en finit pas
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30 août 2008

Fred MacMurray, 30 août 1908

« Le film noir, c'est la rencontre frontale d'une garce et d'une poire. » (James Ellroy)

« Double Indemnity est un de mes films préférés. Je pense que c'est le meilleur de Billy Wilder, même si on le considère souvent comme un auteur de comédies. On y trouve tous les éléments du film noir, la photo en noir et blanc, le meurtre, la femme fatale et tout le bataclan. Mais il n'y a absolument aucun tape-à-l'œil. C'est filmé simplement, de manière impeccable. Rien qu'une bonne histoire bien racontée, comme cette bonne littérature américaine qu'on trouve chez Twain et Hemingway. Pas de chichis. [...] Le scénario est formidable. On parle à toute vitesse, comme dans ces films du début des années quarante, on fume dur et on boit sec, et il y a ces dialogues pétillants et pleins de vannes que Wilder écrit si bien. Il n'y a pas un poil de sentimentalisme. Un film impitoyable, logique, qui vous tient en haleine du premier au dernier plan. Et comme beaucoup de films de Billy Wilder, ça se termine sur un magnifique black-out. Ça empeste de tout ce qui constitue l'Amérique. » (Woody Allen, Daily Telegraph, 21/3/2003)

Barbara Stanwyck et Fred MacMurray dans Double Indemnity (Billy Wilder, 1944). Scénario de Billy Wilder et Raymond Chandler d'après le roman de James M. Cain disponible en français chez Gallimard, "Folio policier", dans la traduction de Sabine Berritz, sous le tire Assurance sur la mort.

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Commentaires
T
Beaucoup d'attachement pour ce comédien qui a su jouer d'un physique ordinaire avec une ambiguité admirable, chez Wilder mais aussi chez Richard Quine et Mitchell Leisen.
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