
Manoel de Oliveira, cent ans, cinquante films fabuleux qui balaient un siècle de cinéma, une éternité d'écriture, de musique, de peinture, d'histoire d'Europe, d'intelligence, d'amour et de poésie... Que peut-on dire ? L'homme du Douro. Un aristo et une grande gueule. Un voyou et un dandy. Un vieux réac et un artiste subversif. Un type austère qui raconte des tas d'histoires cochonnes et parvient à nous faire aimer Claudel. Un athlète, un danseur. Un cinéaste essentiel. Voyez ses films. Ces deux-là, par exemple, parmi les plus...
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