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le vieux monde qui n'en finit pas
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12 mars 2009

Charlie Parker, Jack Kerouac et le 12 mars


Charlie Parker (saxophone alto)... le bougre sourit entre deux solos, d'un sourire qui vous rajeunit d'un demi-siècle, avec Buddy Rich (batterie), Hank Jones (piano), Ray Brown (basse), New York 1950, sans doute au studio de Gjon Mili (me souffle l'irremplaçable Raminagrobis)

~

Charlie Parker est mort le 12 mars 1955. Ce jour-là, Jack Kerouac a trente-trois ans. On se fout totalement de ce genre de coïncidences numérologiques, mais enfin je vous le dis. Pur artifice qui me permet de rassembler dans le même billet deux des pensionnaires à vie de mon p'tit panthéon. Kerouac écrivit pas mal sur Parker. Le pouême ci-dessous, par exemple, une "méditation sensorielle" extraite de Mexico City Blues (1959). Pas besoin d'être agrégé d'anglais pour en sentir le rythme. (La traduction, des gens très bien sont payés pour ça, même si c'est toujours un peu moins bien que l'original. Mais si vous y tenez, allez voir ICI.)

beatnik
Larry Rivers, Jack Kerouac, Gregory Corso (bonnet blanc), David Amram, Allen Ginsberg, New York, pendant le tournage de Pull My Daisy de Robert Frank, janvier-avril 1959 (Raminagrobis, c'est Pic De La Mirandole !)
~

Charlie Parker looked like Buddha
Charlie Parker, who recently died
Laughing at a juggler on the TV
After weeks of strain and sickness,
Was called the Perfect Musician.
And his expression on his face
Was as calm, beautiful, and profound
As the image of the Buddha
Represented in the East, the lidded eyes
The expression that says "All Is Well"
This was what Charlie Parker
Said when he played, All is Well.
You had the feeling of early-in-the-morning
Like a hermit's joy, or
Like the perfect cry of some wild gang
At a jam session,
"Wail, Wop"
Charlie burst his lungs to reach the speed
Of what the speedsters wanted
And what they wanted
Was his eternal Slowdown.

charlie_parker

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Commentaires
J
D'autre poètes ont aussi soutenu l'artiss impec dans son inoubliabilité : Clint Eastwood avec son superbe Bird. Et avant que l'oiseau ne dévisse : Pannonica de Koenigswarter chez qui il dévissa.
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