AVANT
Je ne vous ferai pas l'injure de vous raconter l'histoire des auto-censeurs obtus de la RATP (à l'intention des Martiens: il s'agit des gagne-petits du service juridique de la Régie autonome des transports en commun de la région parisienne)
et de la pipe de Jacques Tati (à l'intention des Plutoniens: le plus grand cinéaste fumeur de pipe qui soit jamais monté sur un Solex, par ailleurs parrain de notre ami Pierre Etaix -- à qui une décision de justice inspirée par la plus couillonne interprétation de la loi vient d'interdire de nous montrer ses films pendant dix ans),
même si c'est la meilleure du printemps (avec le début de grève de la faim du président élu Nicolas Sarkozy):
elle circule depuis une semaine, vous la connaissez sûrement.
Mais je ne voulais pas me refuser le plaisir de poster ici les pièces à conviction: l'affiche de l'expo de la Cinémathèque, avant et après le passage du photoshopping.
Plus quelques liens, par exemple Riché-de-Rue89, Assouline-de-chez-Assouline, Toubiana-de-la-Cinémathèque et le-service-pétitions-de-la-Ligue-des-droits-de-l'homme (lisez le texte, mais il est moins utile de le signer que d'aller bomber-peinturlurer-taguer-blackbloquer les affiches défigurées qu'on a collées sur les quais du métro parisien et des gares du même nom).
APRÈS
Entendu ce matin : Michèle Aillot-Marie vient de déposer un projet de loi pour interdire les cagoules dans les manifs.
A part ça, Julien Coupat est toujours en prison, Benjamin Rouzot a toujours interdiction de retourner dans son épicerie de Tarnac.