Célébrons la naissance du Blob, le blog de Pierre Léon
(dont le journal parlé est toujours visible sur Y*T*).
Skorecki a raison. C'est encore meilleur quand il fait court.
« Louis Skorecki dit qu’il y a trop de texte dans mon blog, alors je vais essayer de faire court. J’ai vu beaucoup de choses dans ma vie, mais je n’aurais jamais imaginé que le monde de la prison pût exercer une fascination aussi troublante sur un metteur en scène de cinéma. À côté d’Un prophète, de Jacques Audiard, Oz frise une objectivité quasi rossellinienne. Une nouvelle figure est inventée ici. Après la caméra à hauteur d’homme (Hawks), de tatami (Ozu), du geste (Bresson), de la mort (Mizoguschi), du quadrille (Ford), voici la caméra à hauteur de couilles. Le micro aussi, du reste, le mot couilles étant le plus souvent prononcé et le plus audible. À la fin, le héros sort de prison, après avoir dûment assassiné quelques ploucs. Pour paraphraser le célèbre mot de Clemenceau à propos du maréchal Lyautey, voici donc un film qui a des couilles au cul, même quand ce ne sont pas les siennes. »
C'est ICI.
Au centre (casquette), Mizoguchi sur le tournage de Contes de la lune vague après la pluie.