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le vieux monde qui n'en finit pas
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23 octobre 2009

Alice Belaïdi, évidemment

« Tant de spectacles tournent autour de la femme au pays de l'homme, abîmée, avilie dans sa fraîcheur initiale. Ici, peut-être est-ce la première comédienne que nous découvrons qui allie le jeu vrai, le non-jeu dans sa crudité magique,engendrant la séduction féminine la plus troublante, celle-là précisément qui lui vaut dans ce récit le calvaire du commerce de son corps. Elle devient notre enfant dans une lumière qui est celle de la grâce, par delà les turpitudes. [...] Au nom de notre morale, on pourrait lui refuser son vieil imam qui l'épouse, son consolateur. mais voilà, elle avait tellement besoin d'une convalescence ! Vous avez remarqué ? On vous en parle comme si on avait rencontré quelqu'un ? » (Jo Dekmine)

alice_belaidi

Ça y est, on est encore tombé amoureux. Alice Belaïdi, à la folie.

Elle avait cassé la baraque à Avignon, cet été. Grâce à notre grand Jo Dekmine ( Théâtre 140 ), elle vient d'enflammer Bruxelles trois soirs d'octobre. Seule en scène pendant 80 minutes pour jouer l'adaptation géniale (par Gérard Gelas, du Chêne noir) des Confidences à Allah de Saphia Azzedine. Encore un coup de Léo Scheer. Vite, qu'elle revienne.

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Commentaires
B
Ouais... Et savez-vous où, quelques mois plus tard, le Living Theâtre vint jouer "Paradise Now" à Bruxelles ? Au théâtre 140, sur l'invitation de Jo Dekmine !
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J
Gérard Gélas, c'est ce jeune directeur de troupe (celle du Chêne noir) dont la première pièce, "La Paillasse aux seins nus", avait été censurée au festival d'Avignon en 1968. Julian Beck et les comédiens du Living Theatre - qui étaient là pour créer "Paradise Now" - avaient aussitôt pris son parti contre Jean Vilar (le patron du festival) et son principal allié, le sinistre Maurice Béjart, qui avaient aussitôt appelé les flics et leurs matraques en renfort, Ça avait foutu un satané bordel (on n'a pas oublié le fameux slogan : "Vilar, Béjart, Salazar, même combat !" en référence au dictateur portugais, encore bien vivant à l'époque). Ces débordements théâtreux restent parmi les plus beaux moments de Mai 68... (Pour la petite histoire, un des membres du Théâtre du Chêne noir était un certain Daniel Auteuil, alors inconnu.)
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G
[bruitage des gesticulations du loup dans les Tex Avery]
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G
waow!
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