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le vieux monde qui n'en finit pas
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8 décembre 2009

L'haleine fécaloïde de Louis-Ferdinand

Un salaud qui sait tourner l'adjectif reste un salaud.
Son amour des papillons et des petits chats n'y change rien.
En matière de pourriture, Céline déçoit rarement.

~

« Il est beaucoup ergoté autour de Proust. Ce style ?... cette bizarre construction ?... D'où ? qui ? que ? quoi ? Oh c'est très simple ! Talmudique. Le Talmud est à peu près bâti, conçu comme les romans de Proust, tortueux, arabescoïde, mozaïque désordonnée - le genre sans queue ni tête. Par quel bout les prendre ? Mais au fond infiniment tendancieux, passionnément, acharnément. Du travail de chenille. Cela passe, revient, retourne, repart, n'oublie rien, incohérent en apparence, pour nous qui ne sommes pas juifs, mais de "style" pour les initiés ! La chenille laisse ainsi derrière elle tel Proust une sorte de tulle, de vernis irisé, impeccable, capte, étouffe, réduit, empoisonne tout ce qu'elle touche et bave, rose ou étron. Poésie proustienne. Quant au fond de l'œuvre proustienne: conforme au style, aux origines, au sémitisme ! désignation, enrobage des élites pourries, nobiliaires, mondaines, inverties, etc... en vue de leur massacre. Épuration. La chenille passe dessus, bave, les irise. Le tank et la mitraillette font le reste. Proust a accompli sa tâche, talmudique. Vous me pensez obsédé ? Mon Dieu non ! le moins du monde ! » [Céline, lettre à Lucien Combelle, 12/2/1943, Lettres, Gallimard, «Pléiade», 2009]

~

« [...] je ne suis pas non plus antisémite je suis profrançais... » [Céline, lettre à Roger Nimier, 19/1/1955, Idem]

~

« Ah Proust s'il n'avait pas été juif personne n'en parlerait plus ! et enculé ! et hanté d'enculerie. Il n'écrit pas en français mais en franco-yiddich [sic] tarabiscoté absolument hors de toute tradition française. Il faut revenir aux Mérovingiens pour retrouver un galimatias aussi rebutant. » [Céline, lettre à Jean Paulhan, 1949, Lettres à la NRF 1931-1961, Gallimard 1991]

~

marcel_proust_ralph_bruce_

« Marcel Proust », par Ralph Bruce, 1974

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Commentaires
P
Apparemment, ça attire aussi les simplets qui bégaient du clavier !
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L
(@Gashade) il ne faut pas faire attention, c'est là ce que Lénine appelait "la maladie infantile d'Internet", ça attire les gens qui parlent même même s'ils n'ont rien à dire...
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G
Je vous remercie, Mr Pétroleur, de cette opinion, je prends note de vos remarques, qui fleurent bon un franc-parler tout à fait sain: en effet, je suis ouvert à toutes les critiques et je crois que chacun doit s'exprimer en toute liberté et euh ben je... oh, pis merde, tiens, tu me gonfles.
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P
Gashade, je ne sais pas qui tu es, je ne te connais qu'à travers tes commentaires sur le blog à Tatum (ron ron, tatum ron ron !). Tu m'énerves souvent mais, de façon générale, j'ai une certaine affection pour toi. Mais là, vraiment, là, je te le dis comme je le ressens, tu débloques à fond les brindilles. Ça veut dire quoi, "les derniers intervenants tirent les débats vers le haut" ? Arrête de pédaler dans le cassoulet, Gashade ! On croirait lire, en plus pompier, un édito de Laurent Joffrin dans "Libé" ou, pire encore, un papier de Jean-Claude Guillebaud dans le torche-cul (j'ai oublié le titre) où il tient rubrique ! C'est même pas du BHL, c'est du Jean Cau !<br /> Cela dit, oui, les commentaires suscités par l'entrée tatumesque sur cette crevure de Céline sont plutôt pas mal. J'spère que ce n'est qu'un début (un débit, un débat).
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G
Il me semble que le débat a été tiré vers le haut, tout récemment, et c'est pas dommage. Il faut en féliciter les deux derniers intervenants.
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