Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le vieux monde qui n'en finit pas
le vieux monde qui n'en finit pas
Publicité
le vieux monde qui n'en finit pas
Visiteurs
Depuis la création 1 419 570
Newsletter
Derniers commentaires
25 janvier 2010

Le niais de la semaine : Jacques Perrin

« Lorsqu'on est touché par des images d'animaux, le sentiment de protection devient impératif. D'une certaine façon, en faisant des films sur ce qui nous entoure, comme Océans, je continue à produire des films engagés, politiques, comme dans les années 1970-1980. »

Jacques Perrin, ex-acteur bien aimé, aujourd'hui producteur richissime de pâtisseries bio pour lardons interdits de PSP et vieillards précoces à la cervelle en compote de framboise : Microcosmos, Himalaya l'enfance d'un chef, Le Peuple migrateur, Le Peuple singe, Océans. Quand on se rappelle qu'il produisit Z (Costa-Gavras), Camarades (Karmitz), La Guerre d'Algérie (Courrière), L'Etrangleur (Vecchiali) et Le Désert des Tartares (Zurlini), on voit le chemin parcouru par ce confiseur mythomane et par, bien entendu, son public-cible.

~

jacques_perrin

Perrin, quand il faisait du cinéma
(ici avec François Dorléac dans Les Demoiselles de Rochefort)

Publicité
Publicité
Commentaires
G
Je te trouve bien sévère avec un producteur français qui me semble en l'occurence se mouiller pour faire autre chose que "Les Bronzés 3" (que je n'ai pas vu, rassure-toi) ! Et comme je vais aller voir "Océans", vu que ce genre de film me déstresse, j'assume donc la cervelle en jus de framboise (miam miam , pourvu que ça déborde !). En revanche, j'ai voulu aller voir Avatar ce matin et j'ai renoncé vu que c'était une version en 2 D. D'ailleurs où le présente-t-on en 3 D ? Si c'est à Kinepolis, je risque bien de ne jamais le voir. Que vais-je<br /> devenir ????? :-)
Répondre
G
Ce genre de docu animalier, annoncé il y a des lustres par Jonathan Livingstone le Goéland (73), consiste à exalter l'animal ou l'animalier (les apports musicaux avec tonnes de musique classique planante et la joliesse de photographie à couper le souffle à la rescousse) et place l'animal dans un monde éthèré, immatériel, irréel, éloigné de nous, en-dehors de toute sociéte humaine (et de toute vision politique, of course tiens, justement!). Je pense à Edward G Robinson se matant des films-souvenirs d'une nature magnifique devenue inexistante dans le monde dévasté et ravagé de Soleil Vert. Le spectateur est recommandé d'allumer un joint pour accompagner la séance. M'étonne pas que La Danse de l'Empereur ait cartonné aux USA! La chaîne de tv Arte est aussi friande de ce genre de docus béats et admirables de beauté, ils en passent à la pelle. <br /> Perle du commentateur de ITV qui a vu Océans, ce soir: "C'est juste féérique!". Arg! Tout est là: féérique comme un film de heroic fantasy. Filmons le monde perdu, on verra à le regagner plus tard. Cinéma formolisant!<br /> J'attends avec impatience le docu animalier qui nous montrera les abattoirs français tout près de chez nous et la façon dont les vaches sont estourbies, filmés par un téléphone portable sur une musique de néo metal hard punk rock (je manque de culture musicale récente).<br /> Quand Perrin nous dit qu'il fait du cinéma politique en produisant ça, il se fout du monde et il le sait, d'ailleurs il dit bien "D'une certaine façon", ben, justement, c'est pas du tout la même façon qu'avant (contrairement à Tatum, je trouve que ses films politiques des années 70 n'ont pas tous mal vieilli), c'est la nouvelle façon qui me plaît pas.<br /> A part ça, Les Parapluies ou Peau d'Ane, faut quand même se les farcir, Les Demoiselles ça oui, c'était très bien (Dorléac, snif!).
Répondre
L
si c'est un confiseur mythomane rien d'étonnant à ce qu'il s'expose avec ostentation, à l'attentat pâtissier
Répondre
T
Frédérique,<br /> Si on adhère au cliché selon lequel "tous les goûts sont dans la nature et ils se valent", eh bien vous avez raison. <br /> Mais je n'y adhère pas. <br /> Et je ne confonds pas, merci. L'homme m'indiffère totalement. <br /> Je parle de l'acteur (qui fut prodigieux, revoyez les Demy, allez voir le Vecchiali, vous comprendrez de quoi je parle) et du producteur. <br /> A ce titre, Perrin a "fait" quelques films vaguement de gauche et qui ont très mal vieilli, trois ou quatre saletés patriotardes militaro-colonialistes qui, tiens comme c'est drôle, puent toujours autant... avant de se mettre aux grandes sagas naturalo-animalières voguant sur l'air du temps. Je maintiens que le succès phénoménal de ces films en dit plus sur les spectateurs que sur les singes ou les araignées. <br /> J'ai épinglé ici une connerie publiée par un grand quotidien français sans le moindre recul critique dans un "entretien" autopromotionnel (la sortie d'Océans, encore). <br /> Basta. <br /> "Fin du débat" était une manière, inélégante si vous voulez, de décréter que mon blog n'est pas un forum. <br /> Je vous souhaite bien du plaisir avec Océans. <br /> Moi, je vais me retaper quelques westerns avec Pernell Roberts, si ça ne vous dérange pas. Ils sont pleins de bêtes sauvages.<br /> Bonne journée, et une bise à votre fille (ah, cette manie de faire intervenir les enfants dans la moindre discussion, comme c'est énervant !)
Répondre
C
En fait je crois que vous confondez l'acteur et l'homme. <br /> On peut très bien aimer les films de Jacques Demy, je me souviens de ma fille de 10 ans chantant Les Demoiselles, et aimer Microcosmos ou Le Peuple Migrateur, regarder Z ou la 317e section avec plaisir et attendre avec impatience la sortie d'Océans parce qu'on a vu une fois des baleines et que c'est inoubliable... <br /> En revanche "fin du débat" manque d'élégance
Répondre
Publicité