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le vieux monde qui n'en finit pas
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9 août 2010

Jaime Semprun

catastrophisme

Jaime Semprun est mort [ lu chez George WF ] [ EdN ]

~

« Toute réflexion sur l'état du monde et sur les possibilités d'y intervenir, si elle commence par admettre que son point de départ est, hic et nunc, un désastre largement accompli, bute sur la nécessité, et la difficulté, de sonder la profondeur de ce désastre là où il a fait ses principaux ravages: dans l'esprit des hommes. Là il n'y a pas d'instrument de mesure qui vaille, pas de badges dosimétriques, pas de statistiques ou d'indices auxquels se référer. C'est sans doute pourquoi si rares sont ceux qui se hasardent sur ce terrain. On grommelle bien ici ou là à propos d'une catastrophe "anthropologique" dont on ne discerne pas trop  s'il faudrait la situer dans l'agonie des dernières sociétés "traditionnelles" ou dans le sort fait aux jeunes pauvres modernes, en conservant peut-être l'espoir de préserver les unes et d'intégrer les autres. On pense cependant avoir tout dit lorsqu'on l'a dénoncée comme le produit de la perversité "néo-libérale", qui aurait inventé récemment la fameuse "globalisation des échanges": on se défend ainsi de reconnaitre, après tant d'années et de slogans "anti-impérialistes", que cet aspect du désastre a quelque chose à voir avec une logique d'universalisation depuis longtemps à l'oeuvre, et relève de bien plus que d'une simple "occidentalisation du monde". »(1)

~

(1) « Il faut sans doute être marxiste au Collège de France pour ignorer que la marchandise est par essence, en tant que rapport social, annihilation de toute particularité qualitative et de toute singularité locale au profit de l'universalité abstraite du marché. Si on accepte la marchandise, on doit accepter son devenir-monde, dont chaque marchandise particulière est un agent, avant même d'être fabriquée à Taiwan. » (Encyclopédie des Nuisances, Remarques sur la paralysie de décembre 1995, mars 1996.)

abime

~

apologie

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Commentaires
L
Ah oui! Tiens...Pas mal en effet!!!<br /> <br /> D'ailleurs, à l'observation c'est bien plus gratifiant que tout un Week-end durant de regarder montant aux chieux par dessous la bure le trou du cul de la tarie qui jamais nous assure-t-on n'aurait connu les joies de la verge....<br /> <br /> Quant à l'hypothétique réconciliation post-mortem du père et du fils, cela relève assurément du plus mauvais esprit qui soit sur les bords de la calotte déblandante.<br /> S.
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G
comme vous aimez vous regarder le nombril !
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L
Jaime est mort et je ne l ai jamais connu<br /> mais maintenant s il vous plait, laissez au moins la Mort les reconcilier sans juger des sentiments compliques qu ils avaient l un pour l autre <br /> ne jugez jamais de l amour ou de la haine qu il peut exister entre un pere et son fils sauf si vous etes l un ou l autre, mais peut etre avez vous oublie ce que c'est.....<br /> TL
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B
Le texte cité ci-dessus est un vieil article de l'obs' datant de 68 à propos de son premier long métrage ; c'était l'époque de ses fréquentations avec la bande de philippe Garrel, Zouzou, valérie lagrange... on dit que certains ont pris la photo du père biologique, détesté comme on sait, pour illustrer l'article sur la mort du fils ; la seule photo que je connaisse de lui est celle d'un jeune Jaime posant, je crois à Belle-île, avec Claude Roy, son beau-père. Codoléances pour tous les gens qui gravitent autour de l'EDN et pour Anne Krief, sa compagne.
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L
nosotros.incontrolados<br /> août 11, 2010 @ 12:16:44 [Edit]<br /> <br /> Jaime Semprun:<br /> Ce que sont les échos-thons de l’acabit du Nouvel-Obs. KON:<br /> _________________________________________<br /> <br /> - »Le repas le plus long<br /> Jaime Semprun, le fils de Loleh Bellon et de Jorge Semprun, est un beau garçon de vingt ans qui n’a pas fait grand-chose après son bac (c’est lui-même qui le dit) si ce n’est tourner un court métrage en couleur pour la télévision, «le Meurtre du père», racontant la journée d’un jeune homme qui veut à tout prix tuer son père et qui, finalement, ne le tue pas. Jaime Semprun prétend que ce film est entièrement autobiographique. Comme il a, malgré tout, le sens de la famille, il avait demandé à Maurice Garrel et à son fils Philippe de jouer respectivement le rôle du père et du fils. Aujourd’hui ce sensf de la famille, Jaime Semprun le possède toujours : il a baptisé son premier long métrage «la Sainte Famille». Comédiens et techniciens le tournent «en participation» avec l’aide du service de la recherche de l’O.R.T.F., qui a offert la pellicule. L’histoire en est assez étonnante : c’est celle d’un repas (de famille, bien entendu) qui dure de 1870 à nos jours…<br /> Le père, la mère, les deux enfants et quelques amis commentent,, pendant une heure et demie de film, s’échelonnant sur 98 ans, les principaux événements historiques. «A mesure que F «histoire» s’accélère, dit Jaime Semprun, la structure familiale se décompose. A un moment donné, le père et la mère restent seuls. Puis les autres personnages reviennent. Le fils placarde, sur un mur, l’affiche du congrès culturel de La Havane. On crie «A Cuba», «Vive Castro». On parle des derniers articles de François Châtelet, de Cournot. On signe quelques pétitions pour la libération d’écrivains grecs et russes et on entend des «bribes de phrases telles que : «Non seulement il est en prison mais c’est un très grand poète.» A la fin, la famille sombre dans un maelström de livres et de bouteilles. «Je voulais même qu’un personnage habillé en père Ubu jaillisse d’un gigantesque gâteau pour que la farce atteigne son point culminant. Mais je ne l’ai pas fait : mon film se termine sur une citation de Hegel.»…. »<br /> <br /> On attend maintenant les élucubrations fielleuses de Annie Le Brun….(Steph)
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