
Diderot-Rivette-Karina, le contrepoison.
[Le film fut longtemps interdit, avec l'assentiment coupable d'un ministre des Affaires culturelles nommé André Malraux.]
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«Comme vous êtes le seul gaulliste que je connais, écrit Godard dans une lettre ouverte au ministre, il faut bien que ma colère tombe sur vous. [...] Je suis sûr, cher André Malraux, que vous ne comprendrez définitivement rien à cette lettre où je vous parle pour la dernière fois, submergé de haine. Pas davantage vous ne comprendrez pourquoi dorénavant j'aurai...
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