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le vieux monde qui n'en finit pas
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17 juillet 2011

Rue Transnonain, avril 1834

Le 14 avril 1834, le Paris des pauvres se soulève - cette fois en réaction à des lois promulguées par le ministre de l'intérieur Thiers contre les crieurs publics et les associations. L'insurrection est rapidement écrasée par l'armée. Après la fin des combats, un coup de fusil est tiré d'une fenêtre de la rue Transnonain. Les soldats envahissent le numéro 12 dont ils massacrent tous les habitants, enfants compris. [Voir le Mémoire sur les événements de la rue Transnonain, rapport de l'avocat des victimes de la tuerie, Ledru-Rollin.]

daumier_rue_transnonain

© Honoré Daumier

« Dans une chambre pauvre et triste, la chambre traditionnelle du prolétaire, aux meubles banals et indispensables, le corps d'un ouvrier nu, en chemise et en bonnet de coton, gît sur le dos, tout de son long, les jambes et les bras écartes [...] Sous le poids de son cadavre, le père écrase entre son dos et le carreau le cadavre de son petit enfant. Dans cette mansarde froide, il n'y a rien que le silence et la mort. » Charles Baudelaire

[Cf. Louis-René Villermé, La mortalité dans les divers quartiers de Paris (1838), commenté par Maurizio Gribaudi et Eric Hazan, La Fabrique, 2008]

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Commentaires
G
Cette gravure de Daumier était reproduite dans un manuel d'histoire que j'ai eu en classe de 4e ou 3e. Je m'en souvenais nettement, elle m'avait profondément impressionné.
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