Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le vieux monde qui n'en finit pas
le vieux monde qui n'en finit pas
Publicité
le vieux monde qui n'en finit pas
Visiteurs
Depuis la création 1 407 673
Newsletter
Derniers commentaires
29 août 2011

Lectures pour tous : Mark Twain

« Dans la pièce de théâtre qu'il a consacrée à Karl Marx, Howard Zinn lui fait dire: "Mark Twain a pris ma défense à son étrange manière." [Howard Zinn, Karl Marx, le retour. Pièce historique en un acte, Agone, 2010] Pourquoi le "père de Tom Sawyer" - Twain n'est rien d'autre pour la plupart des lecteurs francophones - prendrait-il la défense de Marx? Et de quelle "étrange manière"? L'historien américain dit de Twain qu'il n'était "ni un anarchiste ni un radical: en 1900, à l'âge de soixante-cinq ans, il était mondialement reconnu comme l'auteur de récits sarcastiques typiquement américains". [...]

« Textes anti-impérialistes et pacifistes composent le coeur des "écrits politques" de Mark Twain, marqué par la critique morale et l'acharnement satirique contre le dernier arrivé dans la Grande Famille des Nations: les Etats-Unis, qui ont marchandé leur "place au dernier rang de l'auguste compagnie" à grands coups de politique expansionniste. Une attention particulière est accordée aux exactions du maître du Congo, le roi des Belges Léopold II. Mais on trouve aussi l'Angleterre, l'Espagne, la France, l'Allemagne et, en bonne place, la Russie - tous embarqués dans la "prodigieuse procession" des lamentables acteurs du XIXe siècle entrant dans le suivant à grand bruit: la Musique des sphères (d'influence), l'Aigle américain, la Troupe des prisonniers philippins, le Chef de l'Inquisition espagnole, la Constitution, la Figure de Lincoln, l'Ombre de Washington, le Patriotisme, le Drapeau américain et le Drapeau pirate, la Statue de la Liberté, etc.

« Si Mark Twain accable surtout les puissants - en utilisant les genres littéraire du théâtre burlesque et de la nouvelle épistolaire aussi bien que ceux du pamphlet et de la fable drolatique -, ses critiques n'épargnent aucun de ceux qui, par lâcheté morale ou par suivisme, nourrissent le patriotisme revanchard et le racisme ordinaire, qui tolèrent le harcèlement des Chinois et le lynchage des Noirs.

« Voilà pour la "défense de Marx". Ou, plus exactement, la proximité du premier grand auteur populaire américain aux critiques traditionnelles de l'impérialisme, du nationalisme et de la xénophobie. Mais de quelle "étrange manière" Twain se comportait-il? » [...]

Thierry Discepolo, Extrait de la préface à
Mark Twain, La Prodigieuse Procession et aures charges, Agone, 2011.

mark twain agone

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Ça ne semble pas avoir de lien direct avec le sujet, mais comme cette "lecture-là" ne se retrouvera plus dans les kiosques, au trocson...on tenait à la faire savoir, un peu comme un brève de bois....<br /> Steph.<br /> <br /> Lundi 29 août 2011<br /> Zélium, c'est fini. Pfffffffffttttttttt.............Merde alors!!!<br /> http://img.over-blog.com/400x178/2/67/24/81/Logo_Zelium_Blog_650x290.jpg<br /> <br /> "Raisins secs et mimosas !<br /> <br /> <br /> <br /> Un journal qui meurt, c’est un peu comme les raisins secs qui restent collés sur les poils du cul quand on fait caca dans la nature et que l’on se torche avec des feuilles de mimosa.<br /> <br /> <br /> <br /> On se dit, le format était-il trop petit ? la couleur était-elle trop jaune ? Est-ce la saison du mimosa ? Quand on s’est bien questionné sur la forme, on s’interroge sur le fond :<br /> <br /> <br /> <br /> Était-ce trop liquide ?, Y avait-il trop de matière ? Était-ce trop dur ? Y suis je bien allé assez fort ?<br /> <br /> <br /> On trouve toutes les réponses du monde et l’on se dit que la prochaine fois on ira dans de beaux chiottes tout blancs avec du papier de soie et du savon à cul même si ça doit pas faire plaisir aux amoureux de la nature.<br /> <br /> <br /> <br /> N’empêche qu’en attendant, on a cette curieuse et déplaisante sensation d’avoir un truc collé qui gêne et que l’on aimerait bien y mettre les doigts mais que ça se fait pas !<br /> <br /> Alors bien sûr les copains et les copines affluent pour donner leur avis :<br /> <br /> <br /> -Prends une douche anale.<br /> <br /> -Fais toi lécher le fion.<br /> <br /> -Va voir un psy.<br /> <br /> -Rejoins le combat des pécheurs de crevettes.<br /> <br /> -Non au nucléaire.<br /> <br /> <br /> Un jour, il faudra qu’un philosophe nous apporte son éclairage sur les raisins secs collés aux poils du cul.<br /> <br /> Un philosophe engagé, n’hésitant pas à se positionner sur le théâtre des opérations, un philosophe tenant bien haut, perché sur un doigt vengeur et pénétrant, un rouleau de PQ rose, parfumé à l’Eucalyptus, un philosophe qui nous expliquera que plus un journal ressemble à du papier chiotte, plus il a des chances de se vendre au plus grand nombre.<br /> <br /> <br /> <br /> Que nous autres, avec notre Zélium, ressemblant à s’y méprendre à une feuille de mimosa arraché à sa tige par un jour de bourrasque, nous n’avions aucune chance de torcher correctement ces trous de balle qui dégueulent leur haine de l’humanité.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous autres, nous offrions des fleurs jaunes en grappe, des dirigeables indirigeables, des bouquets d’amoureuses aux cœurs carmins, des mecs à la bite vengeresse qui acculent des politiques, des filles clitoridiennement incorrectes enchattant d’incorrigibles machistes.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous autres, nous rigolions de la mort, de la tremblante du mouton, de la faillite des bourses, de la mémoire des vieilles, de la queue pendante des patrons, du cancer qui nous rongera tous et mêmes des potes qui crèvent sous les litres de jaja et les volutes de tabac.<br /> <br /> <br /> <br /> Nos lectrices voyaient des matins blêmes et des levés de soleil mirifiques, là où les autres ne voient qu’une affreuse nuit de cauchemars.<br /> <br /> <br /> <br /> Nos lecteurs voyaient de beaux combats contre tous les pouvoirs et des piques ensanglantés là où les autres ne voient que des mots enchaînés aux plumes des impuissants. Et nous rêvions ensembles et cela nous suffit.<br /> <br /> <br /> Enfin de compte, nous ne regrettons pas ce mimosa trop jeune, trop jaune, trop pur, trop petit, trop fin.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous ne regrettons pas le voyage en rêverie et moins encore l’impossible utopie même si, on a cette curieuse et déplaisante sensation d’avoir un truc collé aux poils du cul."<br /> <br /> <br /> <br /> Etienne Liebig<br /> <br /> Steph.K<br /> Par Nosotros.Incontrolados//Les Amis du Négatif Publié dans : Nos publicités sont plus belles que les "leurres". Communauté : les amis du negatif
Répondre
Publicité