3 octobre 2011
Mouëllic, improvisation, deux : Rozier, le bonheur
« Il y avait quelque chose d'écrit mais ce n'était pas difficile d'improviser parce que les trois filles étaient très proches des personnages. Il a suffi d'ouvrir les vannes et laisser les idées de scènes venir au fur et à mesure. »
Ces quelques mots de Jacques Rozier à propos de Du côté d'Orouët constituent une introduction idéale à l'hypothèse de l'existence d'un "cinéma improvisé". L'évidence exprimée ici par l'héritier le plus inventif de l'oeuvre de Jean Renoir dissimule avec autant d'habileté que d'élégance la complexité du geste improvisé dans l'art du cinéma. Gilles Mouëllic, Improviser le cinéma.
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