18 octobre 2011
« Le désir suave de faire le bien »
J'aime que Dominique Païni associe à Restless (« Un des plus beaux films de cette année, dont l'apparent caractère hors mode lui confère le très contemporain désir suave de faire le bien ») le souvenir de Lewis Carroll et de Percy Shelley, mais surtout celui de Baudelaire, dont il cite quelques vers de A celle qui est trop gaie :
Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.
Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.
[...]
T'infuser mon venin, ma soeur
Mia Wasikowska, Henry Hooper
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