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11 novembre 2011

Filmer à tout prix

 tahrir

Ouverture vendredi soir de la 14e édition de Filmer à tout prix, le festival bruxellois du cinéma documentaire. C'est Tahrir [Place de la Libération] de Stefano Savona qui s'y colle. Immersion captivante dans l'occupation insurrectionnelle de la grande place du centre du Caire, dont le mouvement aboutit (avec le soutien de l'état-major égyptien et de la Maison-Blanche) au départ en retraite anticipée du fantoche Hosni Moubarak. L'énergie, le courage, la résolution des insurgés sont revigorants, mais le film de Savona ne répond évidemment à aucune des questions en suspens sur l'avenir de la lutte des classes en Egypte ni sur ce qu'est devenu, à l'heure du filmage par téléphone et des révolutions organisées sur Facebook, le "cinéma des réalités". [Novlangue: "documentaire" est devenu un gros mot tandis que "cinéma du réel" ferait fuir le "grand public".] «On a tout compris au bout d'un quart d'heure», me déclara Boris goguenard après la projection.

On saura tout ce qu'il faut savoir sur Filmer à tout prix en se baladant sur le site de la manifestation, ICI, ou sur le blog de Philippe Delvosalle qui est devenu, avec Stefanie Bodien, une des principales chevilles ouvrières de la programmation (C'est ICI).

Deux points chauds

Patrick Leboutte présentera, le 12 à 18h00, Cochon qui s'en dédit (1979) et débattra publiquement avec le réalisateur Jean-Louis Le Tacon, à qui il fit l'honneur tout récemment d'un coffret magnifique dans sa collection "Le geste cinématographique" (éditions Montparnasse). Après quoi Leboutte montrera Le plein pays d'Antoine Boutet (2009), un autre de ces joyaux scandaleusement méconnus dont il fait son ordinaire.

« Depuis toujours, le geste documentaire [...] préfère travailler l'ici-bas en demeurant les pieds sur terre. Des humains de part et d'autre d'une caméra, serait-elle posée dans la glaise, et bien sûr la relation qui s'ensuit, voilà ce qui personnellement me suffit: cinéma dans son plus simple appareil, dira-t-on, cinéma tout nu, cinema povero. »

 maxime
Maxime, dans Cochon qui s'en dédit

~

Mémoires du Monde

Le lendemain, 13 novembre à partir de 19h00, Jean-Lous Comolli animera la soirée en décortiquant quatre films extraits du corpus présenté par la pétulante Marianne Thys dans Mémoires du monde que publient ce mois-ci, devinez qui, les éditions Yellow Now. Cette "leçon de cinéma" reposera sur

prijs_de_zee

Prijs de zee de Herman van der Horst, 1958

a_valparaiso

... à Valparaiso de Joris Ivens, 1962

regard_sur_la_folie

Regard sur la folie de Mario Ruspoli, 1962

ambulans

et Ambulans de Janusz Morgenstern, 1961.

[A SUIVRE] 

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