La Brigandine. Entretien avec Jean-Pierre Bouyxou

Entretien réalisé à Paris, le 2/11/2011 à 14h30. (Merci, Olivier !)

Comments

[George Weaver]

Merci pour ces précisions, sur lesquelles j'aurais bien envie de m'étendre et titiller la p'tite ficelle mais je n'en ai hélas pas le temps.

[Dr Orlof]

Les trois Georges le Gloupier ("Sévices après-vamps", "les accidents de l'amer" et "l'odieux tout-puissant) sont bien de Jean-Pierre Bouyxou. Sauf erreur, il me semble que Noël Godin avait caressé (si j'ose dire!) l'idée d'en écrire un mais que ça ne s'est pas fait...

[George Weaver]

Merci pour ces précisions, Bzzz et Dr Orlof.

Je savais que l'écurie était fort restreinte, je crois me souvenir que Paucard signait de son vrai nom (époque où il collaborait au magazine "Polar" première manière, alors qu'il offre aujourd'hui ses services à Radio Courtoisie) mais j'ignorais que Yak Rivais et Philippe Bordier en étaient et je n'avais jamais entendu parler de Raphaël Marongiu (hem ! faudrait que je me replonge dans ma trentaine de numéros de "Fascination"…)



Les ouvrages signés Le Gloupier sont-ils tous de Bouyxou, ou bien Noël Godin en a-t-il commis lui aussi ?

[Dr Orlof]

Ce qui est amusant, c'est que la plupart des titres (une centaine en trois ans) des éditions Bébé Noir/Brigandine sont dus essentiellement à une petite poignée d'auteurs (pas plus de six dont effectivement Bouyxou et Marongiu). A ce "noyau dur" il faut ajouter quelques auteurs occasionnels parfois surprenants (l'écrivain pour la jeunesse Yak Rivais, le président du club des ronchons Alain Paucard, le cinéaste Philipe Bordier, etc.)

On n'a pas fini de redécouvrir cette petite maison d'édition turbulente et iconoclaste...

[Bzzz]

La véritable identité d'Eric Guez a été dévoilée dans plusieurs articles sur La Brigandine : il s'agissait de Raphaël Marongiu, cinémaniaque impénitent (cf. IMDb), ancien chroniqueur de BD dans "Zoom" (sous le nom de Blub Eerie) et collaborateur de "Fascination", et, surtout, dessinateur et photographe sous différents autres pseudonymes (notamment Georges Maurevert). Un as, cet Eric Guez (qui utilisa différents alias à La Brigandine, où il pondit au total une grosse quinzaine de titres) !