
Si j'avais partagé sa passion pour la Légion étrangère, j'aurais pu parler de Pierre Guinle comme d'un inoubliable compagnon de chambrée. C'était plutôt un complice cinémaniaque, notre voisin de toujours dans les salles obscures (cinémathèques, festivals, studios et multicomplexes, il voyait tout), un cinéphile à l'ancienne - oui, je sais, la formule fait ricaner les jeunes cons pour qui le cinéma d'avant J.-C. (James Cameron) appartient à la préhistoire - très proche de la bande...
[Lire la suite]