« Rue de l’Université, première belle journée du printemps. Il n’a pas l’air vrai, ce type immense aux yeux ronds comme des billes, au sourire ahuri, vêtu d’un costume voyant et coiffé d’un panama, qui marche d’un pas lourd en se dandinant. Parvenu à mon niveau, il se penche vers moi de toute sa hauteur et me lance, d’une voix joviale et tonitruante: "Alors, on en profite avant que ça pète ?" »
Thierry Horguelin, Choses vues, L’Oie de Cravan, 2012
Indispensable