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le vieux monde qui n'en finit pas
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30 décembre 2012

Viva Posada

Poursuivons l'hommage à José Guadalupe Posada avec un clin d'oeil à Shige,
chez qui il fait toujours bon se promener.

viva posada

4e de couv de l'insomniaque : « Le graveur mexicain José Guadalupe Posada (1852-1913) est célébré dans le monde entier comme l'un des tout premiers humoristes et plasticiens de son époque. Son génie, inspiré par les thèmes populaires, a fait de lui, post mortem, une figure centrale de l'art moderne, un précurseur du surréalisme et de l'expressionnisme. Si ses squelettes animés constituent l'héritage le plus familier de Posada, ils ne font pas, loin s'en faut, toute la richesse de son oeuvre. Nul artiste n'a su mieux que lui dépeindre aussi complètement la rue: les malheurs des pauvres; l'arrogance brutale des riches et la morgue bestiale des soudards; le panache des bandits et des rebelles... Sa manière simple et limpide mais riche en contrastes fixe le regard sur l'essentiel qui est, chez lui, l'émotion la plus pure. Son oeuvre prolifique dresse le tableau d'une comédie humaine où la farce le dispute au drame. Elle forme une chronique en images malicieuses de la vie quotidienne et fonctionne comme une féroce dénonciation sociale. Sous son burin, la caricature n'est jamais lourde, l'exagération ne tient qu'à une fantaisie volontiers délirante - visant au rire, elle atteint à la puissance critique. » [Avec une préface de Diego Rivera, 216 pages, juillet 2011, une vingtaine d'euros]

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