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le vieux monde qui n'en finit pas
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12 janvier 2013

Nos films préférés en 2012 : Patrick Leboutte

le tacon

1. Le film s'appelle voilà, de Jean-Louis Le Tacon, 2012. Précipité d'une rencontre entre Groucho Marx et Alain Cavalier, avec un zeste de Boris Lehman. De l'art de ne pas vivre seul au monde, même isolé dans le Poitou.

2. D'Amore si vive, une recherche de Silvano Agosti, compagnon de route de Marco Bellocchio, 1982. Ces huit minutes disponibles sur YouTube me suffisent largement pour souhaiter que les enfants prennent définitivement le pouvoir. On vivrait mieux. Merci à Lou Vercelletto, ma "femme de l'année", pour ce coup de foudre. [le fragment mentionné par Patrick est visible dans le post suivant. NdT]

3. VW voyou, de Jean Rouch, 1974. « Un amour de coccinelle » en version subsaharienne. Cinéma boomerang, retour à l'envoyeur et merde à Volkswagen. Le plus efficace des antidépresseurs. Vive l'oncle Jean.

4. Tabou, de Miguel Gomes, 2011. Incroyable, on peut encore voir de beaux films dans les salles.

bill hinzman

5. La Nuit des morts-vivants, de George A. Romero, 1968. De l’avantage d'avoir un fils cinéphile qui s'occupe de combler vos lacunes. Ben non, je ne l'avais jamais vu. Merci à Romain.

6. Trouvé cet automne sur mon blog préféré: une invitation à participer aux funérailles filmées de mon vieux complice Boris Lehman. Aux dernières nouvelles, il se porte mieux; on dit même qu'il vient de se marier et ne désespère pas de pouvoir un jour filmer son propre accouchement. Retour vers le futur, jeux d'enfant et c'est ainsi que Boris est grand.

7. Enquête sur le/notre dehors (Valence le haut), d'Alejandra Riera. Mon emballement intello de l'année: radical, non réconcilié, insoumis, irrécupérable, quoique trop debordien et sous perfusion godardienne, mais le film permet d'oublier Sylvain George, son art de la récup, de la citation et des frottis parisiens.

vierge coptes moi

8. La vierge, les coptes et moi, de Namir Abdel Messeeh, 2011. Une parodie documentaire, un grand film sur la croyance (dans le cinéma) et la preuve qu'un artiste est souvent bien peu de choses sans sa mère. Merci à Jean-Pierre Daniel et au cinéma Alhambra pour cette découverte.

9. The Hunger Games, de Gary Ross, 2011. Encore un cadeau du fiston. Il y a vu de la SF et moi un grand film prophétique sur le devenir de la classe ouvrière. À reprojeter en plein air, le 1er mai prochain, sur les murs du haut fourneau éteint de Seraing, des projets émeutiers dans les têtes.

10. Regarde, elle a les yeux grand ouverts, de Yann Le Masson, 1980. Yann est mort le 20 janvier 2012. C'était mon ami et le plus grand caméraman du cinéma français: le dernier samouraï. Nous continuons le combat.

regarde elle a les yeux grand ouverts

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