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le vieux monde qui n'en finit pas
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22 avril 2013

Podalydès sur Roussel

raymond roussel

« [...] J’ai lu, abandonné, relu, arrêté, repris la lecture des romans, des pièces, encouragé par ce qu’on en disait – Leiris, Foucault, Breton, Caradec, auteur d’une extraordinaire biographie [Fayard, 1972] –, et de nouveau je calais. Non que ce soit fastidieux. Si, un peu. Mais je rêvais, je voyais non la pièce, mais la représentation de la pièce, non les personnages, mais la soirée fantasque, les réceptions, sa mère qui fut tout, ses frasques, ses amours, son voyage en train autour du monde. Façon de parler: il avait un wagon aménagé qu’il ne quitta pas et ne vit jamais rien de ses propres yeux.

« Je vois son dernier séjour en Sicile, son suicide, j’y suis, je joue son rôle. C’est un projet que j’ai, mais c’est un rêve, et c’est peut-être mieux comme ça: jouer Raymond Roussel sous la direction d’Alain Resnais, tout en studio, avec mon frère Bruno aussi, parce que je sais que je n’amuserais probablement que lui, en jouant ce fastueux roi de l’échec.

« Aujourd’hui, en remerciant Annie Le Brun et Patrick Besnier pour cette édition, je plonge mes yeux dans le kaléidoscope de ce théâtre à ne pas jouer. »

Denis Podalydès [dans Le Monde], sur:

Raymond Roussel, Œuvres théâtrales. Impressions d’Afrique, Locus Solus, L’étoile au front,
La poussière de soleils, é
dité par Annie Le Brun et Patrick Besnier, Pauvert, 856 pages

roussel theatre

 

roussel caradec

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