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le vieux monde qui n'en finit pas
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3 octobre 2013

La mort d'Eric Pittard (1953-2013)

Le bruit, l'odeur et quelques étoiles

De l'usage du sex toy en temps de crise



~

« En mai dernier, Eric Pittard sortait son dernier long métrage, De l'usage du sextoy en temps de crise. Dans cette autofiction tournée en partie dans le Morbihan où le réalisateur résidait partiellement, il racontait son combat contre la leucémie, avec courage et humour. La fin du film laissait espérer qu'il avait vaincu la maladie, mais ce n'était malheureusement qu'une rémission. Son parcours de cinéaste autodidacte avait commencé dans le militantisme mao des années soixante-dix. Comme réalisateur ou comme chef-opérateur sur les films de Nicolas Philibert, Robert Kramer ou Patricio Guzman, il restera tout au long de sa carrière attaché aux luttes sociales: des grandes grèves de Saint-Nazaire au problème du droit au logement en passant par l'épopée du commandant Marcos, il n'a jamais cessé d'être auprès de ceux qui luttent. La bataille qu'il menait contre le cancer aura finalement été perdue. Ce cinéaste attachant, intègre et chaleureux, va nous manquer. »

Philippe Baron, www.filmsenbretagne.com 

« Eric Pittard hors champ » : le mot de l'ami Edouard (clic)

 

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Commentaires
P
Merci, grand merci, d'avoir été un des seuls à nous parler de la mort d' Éric. Il fut l'un de mes bons copains, toujours attentif à ce que je proposais. Ses films n'étaient pas que militants, même si l'on sait que pour moi, ce terme est loin d'être une injure, mais il y avait aussi en lui un désir de romances populaires, un amour du mélo, du cinéma populaire, tapi sous le documentaire, bref des effluves venues de Jacques Demy et de Paul Vecchiali. Éric était tout simplement cinéaste, viscéralement, dans ses tripes. Je n'aime pas ce mot, mais c'était un mec bien, vraiment bien. Il aimait boire, il aimait vivre, il ne désarmait jamais. J'ai aimé ce type, sans bien le connaître, beaucoup, beaucoup. Merci pour cet hommage. Patrick.
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