Nos films préférés en 2013 : Thomas Hicks
Sans aucun ordre, sans aucune hiérarchie.
Young Detective Dee : Rise of the Sea dragon, de Tsui Hark (Chine, 2013)
Tsui Hark profite du système chinois pour lui faire les poches, un bras d’honneur et réaliser
son film le plus jusqu’au boutiste dans l’expérimentation depuis Time and Tide.
Accessoirement le meilleur film d’aventure réalisé par Abel Gance.
Snowpiercer, de Bong Joon-ho (Corée-États-Unis, 2013)
Ceci n’est pas un film, c’est un cocktail Molotov.
Samsara, de Ron Fricke (États-Unis, 2011)
Nos héros sont morts ce soir, de David Perrault (France, 2013)
The New Centurions (Les flics ne dorment pas la nuit), de Richard Fleischer (États-Unis, 1972)
Un des meilleurs polars (ou chronique policière plutôt) que j’ai pu voir. Sec, nerveux, sans
complaisance, profondément désespéré, humain et nihiliste. Du vrai noir, respectueux de son
auteur original, Joseph Wambaugh.
L’homme de Rio, de Philippe de Broca (France, 1962)Redécouverte. Un scénario parfait,
sans temps morts, magnifiquement structuré, dynamite. De Broca au diapason, avec insolence.
The World’s End, de Edgar Wright (Royaume-Uni, 2013)
Eastbound and Down (saison 4), de Ben Best, Jody Hill, Danny MacBride (États-Unis, 2013)
La série au dessus de toutes les autres. Parce que !
Steekspel (Tricked), Paul Verhoeven (Pays-Bas, 2012)
Même quand il fait des téléfilms avec 4 balles 50, Verhoeven reste le plus grand réalisateur
du monde, alors qu’il est en semi retraite. Léger, joliment pervers et cabotin. Et grinçant.
La collectionnite, la sitcom (Bonheure Bros)
En toute non-objectivité.
Star Wars, Knight of the old Republic [animatics]
Tout ce qu’en termes de scénographie de l’action, d’iconisation, de mythologie
et de pur plaisir de spectateur, George Lucas a intégralement raté dans sa prélogie.
Venus in Furs, de Jess Franco (Espagne, 1969)
Redécouverte. L’un de ses plus beaux films, complètement fou, sans concessions, anar.