Menu reçoit un prix pour les amis de Charlie
Jean-Christophe Menu reçoit un prix au festival d'Angoulême, au nom des "amis de Charlie".
Le maire de la ville et ses bancs anti-SDF (un con), la presse et les cloches de Notre-Dame, les millions de marcheurs qui ont oublié de rire, la fabrique de héros nationaux (Hier des victimes d'attentats sanglants, aujourd'hui des joueurs de handball, et demain ? NDT), les marchands de croissance, les pollueurs et les avionneurs en prennent pour leur grade dans ce discours très politique.
[Juste un détail, Jean-Christophe: la "presse satirique", ça ne se résume pas à "Charlie, Siné et Le Canard". On ne prête qu'aux riches, soit. Pas une raison pour faire l'impasse sur Psikopat, sur Zélium, sur Fluide Glacial, sur L'Echo des savanes, sur Les Pieds Nickelés, sur Fakir, sur l'ancien Zoo, sur El Batia Mourt Sou (j'en oublie) et sur les dizaines de dessinateurs géniaux, bêtes et méchants qui, se passant d'éditeurs, sévissent dans leur coin, sur leurs blogs et sites respectifs.]
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Les bancs publics encagés de la place du Champ-de-Mars, à Angoulème, la semaine de Noël