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le vieux monde qui n'en finit pas
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16 octobre 2015

Les bonheurs du service postal

Les diligences du service postal nous font de gros bonheurs d'automne. Avant-hier, on nous apportait Cinémas libertaires. Au service des forces de transgression et de révolte, formidable ouvrage collectif aussi riche et rentre-dedans que le suggère le titre, aussi fin et érudit que le suggère le nom des multiples auteurs - il est dirigé, ce n'est pas rien, par Nicole Brenez et Isabelle Marinone et publié par les Presses universitaires Septentrion. Nous tiendrons avec lui jusqu'au 11 novembre, au moins. Car il faudra voir et revoir les films dont on nous y cause, ce qui prend du temps. Et puis ce midi, on déposait devant la datcha un autre livre lourd, entre biographie à l'américaine, traité philosophico-théorique, roman de moeurs et état des lieux de la pensée radicale en France et alentour, durant le troisième quart du siècle passé. Nous l'attendions. Pas déçus. Il vous prend, je le jure, et ne vous lâche pas. 592 pages en 15,5 x 25, plus les images. Celui-là m'occupera jusqu'à mardi. Un extrait ? Au mitan du chapitre 1, La toile familiale, p.25-26, par exemple, on lit ces mots:

« À l’âge de 22 ans, Lydie Fantoullier rencontre Vincenzo Rossi, son aîné de deux ans. Né à Naples le 22 février 1886, il est le fils d’Antonio Rossi et de Concetta, née Curci. Il possède toutes les qualités pour être agréé comme gendre par François. D’autre part, il se présente comme l’Italien, l’étranger, même s’il est parfaitement intégré dans son pays d’adoption. Loin de lui nuire, ce trait le dote d’un prestige certain. D’autre part, c’est un héritier qui peut accélérer la promotion sociale des Fantoullier. Au moment de son mariage avec Lydie, le 8 mai 1909, dans le 20e arrondissement de Paris, Vincenzo a recu de ses parents une petite entreprise de chaussures de luxe, située au 63-69 rue Compans, dans le 19e arrondissement. [...] Par ailleurs, ils contrôlent leur produit à tous les stades de la fabrication: chaque paire de chaussures est unique; elle porte l’estampille de l’entreprise, comme une signature au bas d’un tableau. Pour ces chaussures élégantes et racées, la beauté est inséparable de l’utilité. »  

Ce soir, nous avons allumé le chauffage central. L'hiver n'est pas loin. On ne lit pas bien quand on a froid aux pieds.

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Commentaires
S
Bof
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S
sauf erreur de ma part l'auteur et le titre du deuxième ouvrage ne sont pas indiqué, c'est une devinette ??
Répondre
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