
« J’ai eu deux chiens dans ma vie (bien que le verbe "avoir", qui implique la possession, relève de l’impair épistémologique). Le premier [...] était un bâtard intelligent, fougueux, joueur et vigilant, et faisant montre, dans notre parc, à Toronto, d’une sociabilité enthousiaste vis-à-vis de ses semblables. La seconde, Lucie, est une intelligente, douce et affectueuse chienne des montagnes bernoises, qui vit avec nous en France. Ces deux chiens m’ont changé: leur présence m’a obligé à me considérer moi-même en dehors des...
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