
Le point de vue carrément rentre-dedans et la méthode originale de Gianfranco Rosi (sa manière d’aborder ses sujets à rebrousse-poil au risque de froisser tout le monde), nous avaient emballé. Les films s’intitulaient Boatman, Below sea level, El Sicario et Sacro Gra. Au vu de son cinquième long, Fuocoammare, on a un peu l’impression qu’il tourne en rond ou, si l’on préfère, qu’il se prend les pieds dans son dispositif. Son reportage sur une équipe de sauveteurs de migrants en perdition dans le détroit de Sicile (trop...
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