
« [...] Ce n’est sans doute pas un hasard si la pupart des antidépresseurs disponibles sur le marché partagent avec la cocaïne bien davantage que leur nature de produit synthétique, ainsi que l’effet d’anesthésie découlant de leur consommation. À relire Freud [Un peu de cocaïne pour me délier la langue, 1884, Ed. Max Milo (2005)], ce qu’on était en droit d’attendre de la cocaïne était précisément ce que les habitants stressés des ruines du capitalisme mondialisé espèrent tirer des pilules qu’ils gobent à longueur de journée: ne...
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