
[à Carl Hubert Félix]
C’est la voix du homard qui dit d’un ton nerveux :
« J’ai cuit bien trop longtemps, sucrez-moi les cheveux. »
Comme font les canards, avec son nez vermeil
Il se boutonne, et tourne en dehors ses orteils.
Lorsque le sable est sec, d’un petit air coquin,
Avec un grand mépris il parle du requin ;
Mais quand vient la marée où le requin s’ébat,
Vous ne l’entendrez plus tant il chuchote bas.
Lewis Carroll, Les aventures d’Alice au pays des merveilles (1865)traduction Jacques Papy,...
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