
Bien qu’il n’appréciât guère Sigmund Freud (qu’il appelait « le charlatan viennois », entre autres amabilités), Nabokov aimait la vieille Russie et les langues vivantes, les papillons et les chiens, les histoires de famille et rigoler un bon coup.
« Oncle Dan, assis dans un fauteil rembourré, essayait de lire (à l’aide d’un des dictionnaires liliputiens pour touristes peu exigeants qui lui servaient à déchiffrer les catalogues d’art étrangers) un article apparemment consacré à la culture des huîtres, qu’il venait de...
[Lire la suite]