Nos films préférés en 2018 (Nostalgie) : Guy Jungblut
Une année de plus sans vraiment fréquenter les salles.
Jugulaire, jugulaire… (25 titres publiés la saison dernière)
Je me suis organisé récemment une rétrospective des films « fondamentaux », ceux qui, malgré nous, font de nous ce que nous sommes, ceux de « Cet enfant de cinéma que nous avons été », de l’enfance à l’adolescence. CLIC
Allons-y pour une petite cure de nostalgie.
1. Au patronage : Laurel et Hardy (et James Finlayson), Big Business (Œil pour œil, 1929) réalisé par James Horne sur un scénario de Leo McCarey.
2. À Liège, au Carrefour (?) vers 1950. Avec Joseph et Thérèse (oncle et tante) : Jour de fête de Jacques Tati (1949).
3. À Verviers, avec l’école communale du Nord, matinée scolaire au Coliseum en 1953 : The Robe (La Tunique) de Henry Koster (1953), avec Richard Burton et Victor Mature (tout en grimaces). Le premier film en CinemaScope.
4. À l’athénée royal de Verviers (1957-1958 ?), dans la grande salle d’études : Nuit et Brouillard d’Alain Resnais (1956). On en sortait différent.
5. Au cinéma Le Louvre, à Verviers, en complément de programme, avec tante Maria qui y était ouvreuse (robe noire, petit col blanc et lampe de poche) : Captain Blood (Capitaine Blood, 1935) de Michael Curtiz, avec Errol Flynn. Sans doute m’y avait-on emmené en raison de l’homonymie partielle et approximative avec mon patronyme.
6. À Verviers, au Coliseum, dans le cycle « Exploration du monde », vers 1958 : Les Hommes de la baleine (1956), de Mario Ruspoli – le prince –, en sa présence. J’ignorais, et lui aussi sans doute, qu’il deviendrait Régent de Physétérocratie au Collège de 'Pataphysique.
7. À l’athénée royal de Verviers, au ciné-club animé par un jeune prof d’anglais : La Grande Illusion (1937) de Jean Renoir avec Gabin, Fresnay, Stroheim, Dalio, Modot, Dita Parlo et l’incomparable Julien Carette pour qui je conserve une certaine tendresse.
8. En 1960 : The Bellboy (Le Dingue du Palace, 1960), de et avec Jerry Lewis. Vu avec Roland Breucker (1945-2009 – CLIC)… qui l’imitait si bien.
9. En 1960, à Verviers, au Coliseum : Psycho (Psychose, 1960) d’Alfred Hitchcock. Dans la file d’attente (longue) on entendait dire que c’était le plombier qui avait fait le coup.
10. Vers 1962, avec quelques amis, on découvre le western : The Man Who Shot Liberty Valance (L’Homme qui tua Liberty Valance, 1962), de John Ford avec John Wayne, James Stewart, Vera Miles, Lee Marvin et Woody Strode/Pompey (tendresse).
11. Vers 1963, on écume les « cinémas de quartier », on traque les burlesques américains en seconde partie de programme : Buster Keaton (The General, Le Mécano de la General, 1926), Harold Lloyd (Safety Last !, Monte là-dessus !, 1923), Harry Langdon, Laurel et Hardy…