
« La beauté et le plaisir naissent du sol pourri des malheurs extrêmes, dit Liouba: sous la beauté de cette musique, son extraordinaire sensualité, il y a l’atrocité du travail servile effectué sous la cravache des maîtres et contremaîtres; toute la musique afro-cubaine porte la marque originelle du temps de l’esclavage comme le nègre affranchi conserve la trace des fers et du fouet. Aussi n’est-elle jamais complètement frivole: le tambour y palpite toujours, et le tambour, cet incessant tambour sensuel, s’il appelle l’amour,...
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