
Que deviendrions-nous sans Patrick Deville ?
« Après cette folie de l’or était venue celle du café. Les esclaves étaient passés de la mine au champ. Si l’Europe avait acclimaté nombre de végétaux du Nouveau Monde, le café avait été imposé à celui-ci tel un fléau abattu sur son sol. C’est qu’il y a loin de l’arbuste au percolateur. Tout avait commencé par un berger assis devant quelques chèvres d’Abyssinie, hystériques de s’être enfilé les baies rouges d’un arbuste. Le berger, qui s’ennuie, les envie. Ça n’est pas très bon....
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