
Si Sylvie Pialat voulait nous ficher le bourdon, elle a réussi son coup. Elle n’adhère ni à l’optimisme béat qui veut croire que le cinéma français (cet entre-soi narcissique devenu foutrement antipathique, Nda) peut compter sur je ne sais quel après et sur la fidélité du public, ni à ce mouvement informe de râleurs tous azimuts qui n’ont même pas la reconnaissance du ventre. D'ailleurs... là où d'aucuns parlent de cœur et de talent, elle diagnostique plutôt un redoutable blocage intestinal. (« C’est la grande occlusion: tu...
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