
« Cela dit, j’écrirai peut-être un jour un texte sur l’arrivée des Français à Sidi-Ferruch, en 1830. C’est un moment inouï. Pensez qu’un brick a été affrété par un restaurateur nantais pour transporter ses ortolans, ses truffes, terrines et pâtés, ses vins de Bordeaux et de Bourgogne. Et, comme au début, il n’y a aucune résistance à Sidi-Ferruch, tout le monde s’installe sur la plage. Il fait beau. Les soldats sont contents. Ils banquettent tous les soirs. Bien sûr, si l’un d’eux s’éloigne du camp pour aller voir la campagne, on...
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