
« [Je trouvais] plus d’intérêt à côtoyer les surréalistes, notamment Radovan Ivsic et Robert Benayoun, alors très actif: celui-ci dirigeait en effet la revue Positif, qui m’intéressait beaucoup en ce qu’elle se distanciait de la Nouvelle Vague et de son esthétique néo-bourgeoise qui séduisait alors gauche et droite. Les positions de Positif étaient mal vues par la bienséance critique à la mode, notamment celle des Cahiers du cinéma. On se retrouvait tous les dimanches, lors de réunions pleines de vie et d’humour qu’animait...
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