
« Le mot d’ordre [au collège de Montcel] était "Mauvaise graine, vous finirez chez Renault". Moi j’aimais les voitures et l’idée de finir chez Renault plutôt que de croupir dans cette pension sinistre m’aurait assez séduit, d’autant plus qu’un garçon, un élève de première qu’on avait trouvé allongé un soir dans les bras d’une des filles servant au réfectoire, avait été aussitôt renvoyé. On avait réuni toute l’école au pied d’un des deux monuments aux morts, celui du dimanche, devant lequel on ne disait que les choses...
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