
Nous apprenons la mort de Claude Guillon, grignoté à son tour par le crabe. Il avait septante ans, pile poil. A Lignes de Force, dans un ultime Bulletin de santé de décembre (réservé à celles et ceux que ça intéresse vraiment), il écrivait: "La nouvelle année s'annonce somnolente et instable." C'était le 31 décembre. Guillon n'était jamais en retard d'une polémique utile, d'un coup de griffe salutaire, d'un parti pris à rebours, d'une rupture spectaculaire, d'une démonstration érudite étonnante, d'une escarmouche amusante. Un garçon...
[Lire la suite]