De la littérature-produit

Dans un article publié par Le Monde diplomatique, Hélène Ling et Inès Sol Salas montrent comment le marché passe l’édition à la moulinette des cases, des marques, des territoires aisément identifiables par le consommateur/lecteur (et le libraire) et de la récupération, au profit de quelques groupes économiques, de l'industrie du divertissement et d’une poignée de vedettes. [Bel exemple, le plan de carrière de Virginie Despentes. « Identifiée comme punk et dissidente, [elle] participe en 2013 à un recueil de publi-nouvelles, La Malle, pour la maison Vuitton récemment entrée au capital de Gallimard, son éditeur. En 2015, elle est membre du jury du prix Femina. En 2016, elle rejoint l’académie Goncourt (elle l’a quittée en 2020). En 2022, avec Cher Connard, elle bénéficie d’un plan de promotion médiatique qui n’a rien à envier au plus consensuel des best-sellers. De façon plus générale, la position critique vis-à-vis du marché est amenée à devenir un produit, grand public ou de niche, ce qui finit pas neutraliser tout effet de sens. »]

« La littérature, un produit de plus », Le Monde diplomatique, avril 2023. Extraits choisis.

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Comments

[Hélène]

Très juste….