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le vieux monde qui n'en finit pas
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9 avril 2023

« Doesn't hurt anymore » [Trudell]

« À la fin de la décennie 1970, John a organisé une manifestation sur les marches du Capitole à Washington. Le lendemain, une bombe incendiaire a mis le feu à son mobile home dans la réserve de Duck Valley, dans le Nevada. Un cadenas avait auparavant été posé sur la porte pour la bloquer, de sorte que l’épouse de John, enceinte, ses trois enfants et sa belle-mère ont été brûlés vifs. Les coupables n’ont jamais été arrêtés. Voilà qui donne une idée d’un grand nombre des chansons qu’il allait écrire, de l’âme qui les habite et du cœur qui y bat. [...] Il résistait au même État que Sitting Bull, un État qui se proposait de tuer les tribus à coups de fusil ou en disséminant des maladies. Débarrassons-nous d’elles et prenons leurs terres. [...] Trudell ne touchait pas le grand public, n’abordait pas de sujets populaires comme les dealers, les maquereaux, le matérialisme, contrairement à ceux qui les mythifient. La musique de John vous élève. Peut-être n’a-t-elle de place nulle part. Il n’était pas du genre à arborer une grande coiffe de plumes ou à jouer dans le spectacle de Buffalo Bill. Ce n’était pas un Indien de pacotille, un Kaw Liga. Tous ceux qui militent pour les droits civiques, les droits des femmes, des gays, des animaux, etc., devraient se pencher sur ce que les États-Unis ont fait au premier peuple qui habitait le continent. » Bob Dylan, Philosophie de la chanson moderne, 2022, traduit de l’anglais par Jean-Luc Piningre, Fayard.  

Doesn’t hurt anymore, de l’album « Bone Days », Fargo Records, 2001.  

 

I think about how I’m doing
But I don’t know what I’m thinking
Shattering into shadow light
Reflecting thoughts I can’t relieve

My heart doesn’t hurt anymore
But my soul does, maybe
That’s what souls are for, to
Take the hurt the heart can’t take
The heart can’t take

Distance playing tag playing tricks
With whatever it is I can’t find
My weakness’s are my band-Aids
Covering for how I don’t bleed

 In all the stones I threw
Some were for flinging
Some were for bringing
And some I never knew
I never knew

My heart doesn’t hurt anymore...

Living painted into a picture
Dripping off all these paintings
The colors of emotion
Seeking any kind of devotion

Some things are private
Between me and the dead
And some of the rest
Is better off left unsaid

My heart doesn’t hurt anymore...

My heart doesn’t hurt anymore
But my soul does, maybe
That’s what souls are for, to
Take the hurt the heart can’t take
The heart can’t take

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