Archives

[ SOURCE ] Récit "d'arrestation administrative" massive et indistincte pour "trouble à la tranquilité" et retour critique. ~ Bruxelles, Le 2 octobre 2010, dans la nuit. 1. Tout d'abord, aucun détail ne sera donné sur ces événements, de nature à compromettre la sécurité de camarades ou compagnons sur le récit des faits (de par leur nature, et leur caractère fantasmé ou réel), et dont la présentation reste dans ce texte purement pratique dans le but de mener un retour critique sur ce qui s'est... [Lire la suite]

« Il avait perdu tellement de sang qu’il était plus pâle que la neige qui déjà se retirait du paysage. En faisant un effort titanesque il ouvrit les yeux et vit sa fille Cèlia pleurant au-dessus de son visage, en silence, comme en temps de guerre, et le bruit de quelqu’un qui s’activait par là, et de très loin la voix douce de Cèlia ou de Rosa qui disait maman, il s’est réveillé. Sa femme, alors, les mains tachées de sang, enlevant le linge qui servait de tampon à la blessure qui lui disait Joan, il faut que je t’emmène chez le... [Lire la suite]

Front uni contre les indésirables du "bloc" anticapitaliste ~  

extrait du prochain album du groupe toulousain L'Air de rien [ El Comunero ](avec l'appui d'Alice, Mathilde et Fredo, des Ogres de Barback)

« Je disais justement l'autre jour que ce dont la plupart des gens ont besoin, c'est d'être un peu assassinés. Surtout ceux qui ont une situation de responsabilité politique. » Gilbert Keith Chesterton, Les Petits Saints du crime, 1930 [cité par NG, là où l'on sait, p.393] [merci à arcadel]

Ce samedi 2 octobre, Jean-Marc Rouillan fête le deuxième anniversaire de sa réincarcération. Deux années de prison pour quelques mots. ~ Deux années d’emprisonnement pour une phrase dans une interview. Qui n’annonce aucune dévastation apocalyptique. Même pas sulfureuse. Une phrase que la Cour d’appel a qualifiée d’"ambiguë". Deux années d’emprisonnement pour des mots… Moi qui, à la sortie de Mai 68, ai fait le choix des armes et de l’action révolutionnaire, me voici, à cinquante-huit ans, incarcéré, suprême ironie,... [Lire la suite]

Tout d'abord, j'ai pensé à Vigo. Mais Noël m'affirme que ce noir quadrupède lui rappelle Mitchi, le chien qui lui bava sur la figure et dormit sur ses pieds durant toute son enfance. On devine que ce Mitchi-Vigo-ci répond à une audition pour un remake de Oncle Bonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures. (On a choisi un plan déjà très connu -- que Weerasethakul a piqué, comme chacun s'en est rendu compte sauf les critiques de cinéma, au Choc des Titans de Davis et Harryhausen.) Après la version bobo spiritualiste de ce... [Lire la suite]

nos préférés ~ ~ « Embrasser Marilyn, c'était... c'était comme embrasser Hitler. »

pour Anne Chauveau (1946-2010) Dolores Ibarruri (La Pasionaria), Madrid, printemps 1936photo Chim [David Seymour] © [ in The Mexican Suitcase, ICP New York ] Femme qui allaite pendant un meeting républicain, Badajoz (Estremadure), printemps 1936photo Chim [David Seymour] ©

Gerda Taro (© Robert Capa) Gerda au front, à Brunete (© Robert Capa) Miliciennes républicaines (© Gerda Taro) Gerda et Capa, Paris 1936 L'accident mortel, le 27 juillet 1937 « Notre reporter photographe Gerda Taro a été tuée près de Brunete où elle avait assisté à la bataille. Un tank républicain tamponna la voiture sur le marchepied de laquelle elle était montée pour quitter le village tombé aux mains des insurgés. » (Ce Soir, quotidien créé en 1937 par le Parti communiste français )