
« Je ne fus pas surpris quand une fois Charbonnier entra dans ma cellule. Il devait être près de vingt-deux heures. J'étais debout, près de la lucarne, et regardais vers le boulevard Clemenceau où circulaient encore quelques rares voitures. Il me dit seulemeent: "Préparez-vous, nous n'allons pas loin."
Je mis ma veste sale et fripée. Dans le couloir, j'entendis qu'il disait: "Préparez aussi Audin et Hadjadj. Mais on les prendra séparément." Dix fois déjà, j'avais fait le bilan de cette vie que je croyais terminée. Encore une...
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