
« J’avais six ans et j’habitais rue Rosa-Bonheur chez mes grands-parents. Le rituel quotidien voulait que je me déshabille tous les soirs dans l’ascenseur de l’immeuble et arrive ainsi toute nue au sixième étage. Puis je traversais à toute allure le couloir et, sitôt dans l’appartement, je me mettais au lit. Vingt ans plus tard, c’est sur la scène d’une baraque foraine donnant sur le boulevard, à Pigalle, que je me déshabillais chaque soir, coiffée d’une perruque blonde au cas où mes grands-parents qui habitaient le...
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