
« En Chine, au XVIIIe siècle, quand un haut fonctionnaire soumettait un rapport à l'Empereur, l'étiquette prescrivait qu'il fît une faute d'orthographe dans un caractère, à la première ou à la deuxième page de son rapport. Ceci donnait à l'Empereur l'occasion de faire montre de sa vigilance et de son autorité en rectifiant l'erreur, sans devoir pour autant lire le rapport jusqu'au bout. »
Simon Leys, Le Bonheur des petits poissons (2005), Jean-Claude Lattès, 2008
( Voilà une anecdote qui ravira Th. , Sylvie et tous les...
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