
Avec le style délicat et la mauvaise foi qui le caractérisent, Louis-Ferdinand Céline dézingue les romanciers de son temps pour faire l’éloge du cinéma. Nous sommes en 1955, c’est extrait des Entretiens avec le Professeur Y.
« Écoutez bien ce que je vous annonce : les écrivains d’aujourd’hui ne savent pas encore que le cinéma existe !... et que le cinéma a rendu leur façon d’écrire ridicule et inutile... péroreuse et vaine !... [...] Parce que leurs romans, tous leurs romans gagneraient beaucoup, gagneraient...
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