
« Elle aimait les artilleurs dont il faut longtemps – ah ! si longtemps – pour déboucler le ceinturon, les dragons qui dans la rue le soir laissent traîner leur sabre en détournant la tête, et qui sur un canapé quand on les serre de trop près risquent de vous piquer les jambes avec leurs grands éperons, tous enfin lanciers, cuirassés, chasseurs qui tous sous une étoffe trop épaisse pour qu’on le sente facilement battre, cachent un cœur inconscient, aventureux, pur et doux. »
Marcel Proust, Le mystérieux correspondant,...
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