dwoskin

Dwoskin : le dernier cinéaste [Louis Skorecki, 1982] ~ Dwoskin est inexplicable. Au-delà de l’analyse, de la description, de l’exégèse. Avec une aisance impertinente, inédite réellement radicale, il excède les paroles structurées, intelligentes, intelligibles, qui pourraient se proférer sur ses films. Tant de précaution oratoire pour arriver à ceci: tout ce que je veux annoncer – oui, comme une bonne nouvelle, une surprise de dernière heure – c’est que la mort du cinéma est momentanément différée, et qu’il y a encore un cinéaste. ... [Lire la suite]

Ma vie sans moi, d’Isabel Coixet (Espagne, 2003) Efter brylluppet [After the wedding], de Susanne Bier (Danemark, 2006) Les témoins, d’André Téchiné (France, 2007) Les travailleu(r)ses du sexe, de Jean-Michel Carré (France, 2009) A Single Man, de Tom Ford (États-Unis, 2010) The Tree, de Julie Bertuccelli (Australie-France, 2010) Tomboy, de Céline Sciamma (France, 2011) [Crachons au passage sur les catho-névropathes intégristes qui veulent interdire Tomboy aux écoliers sous prétexte qu'il "cautionne" la théorie des... [Lire la suite]

dans le désordre  1. Pays barbare, de Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi (France, 2013) 2. Les trois sœurs, de Wang Bing (Chine, 2012) 3. A Touch of Sin, de Jia Zhang-ke (Chine, 2013) 4. Aujourd’hui (et Petite lumière), d’Alain Gomis (France, 2013 et 2003) 5. Vol spécial, de Fernand Melgar (Suisse, 2011) 6. L’estate di Giacomo, de Alessandro Comodin (Italie, 2011) 7. Lola, de Brillante Mendoza (Philippines, 2009) 8. Beauté de la beauté, de Kiju Yoshida (France, 1974-1977) 9. Age is..., de Stephen Dwoskin... [Lire la suite]

Naissant (Stephen Dwoskin, 1964), déposé par zohilof A l'origine, le film était dépourvu de bande-son. La partition de Gavin Bryars a été ajoutée en 1967.

Age Is ... (2012, 73'), le dernier film de Stephen Dwoskin, disparu en juin 2012 sera diffusé par Arte, le lundi 25 mars, dans "La Lucarne", vers minuit cinquante-cinq A vos disques durs !

Quand Louis Skorecki croyait encore (un tout petit peu) au cinéma, il écrivait ceci : « Dwoskin est inexplicable. Au-delà de l’analyse, de la description, de l’exégèse. Avec une aisance impertinente, inédite réellement radicale, il excède les paroles structurées, intelligentes, intelligibles, qui pourraient se proférer sur ses films. Tant de précaution oratoire pour arriver à ceci: tout ce que je veux annoncer – oui, comme une bonne nouvelle, une surprise de dernière heure – c’est que la mort du cinéma est momentanément... [Lire la suite]

Ron Geesin : Upright « When I started out in my careering in 1965, designer Steve Dwoskin created a animated flick book as an expanded calling card for me. I have taken the 20 images and made this video, adding an appropriate piano track. » [ merci Ph!l ]

Stephen Dwoskin est mort il y a quelques jours à l'âge de soixante-douze ans. Naissant (1964-1967), avec Beverly Grant, sur un thème de Gavin Bryars, avait récolté un prix au festival XPRMNTL de Knokke.   

Ces douze photogrammes de Take Me (Stephen Dwoskin, 1968) nous sont expédiés par Ph!l, piqué au vif par la remarque de Hédi Kaddour sur les points de suspension et le « rouge à lèvres qui bave un peu » -- le même Ph!l qui contribua avant-hier, avec un plan du rarissime Trying to Kiss the Moon nous informant de la mort du caudillo (cette ordure galonnée), à une de nos séries-maison. Personne, du coup, n'ignore plus notre talent pour les liens surnaturels et notre culte du hasard objectif. Ph!l, ça tombe re-bien, peaufine pour ces... [Lire la suite]