
Chikamatsu monogatari, Kenji Mizoguchi 1954
« Les "amants crucifiés" transgressent les lois de leur univers social, et sont au-delà de tout jugement. Ils apparaissent comme les seuls vrais vivants du film et, à ce titre, exercent une fascination aussi bien sur les autres personnages de l’intrigue que sur le spectateur. L’art, la certitude [...], l’acharnement tranquille avec lesquel Mizoguchi met en œuvre cette fascination dans les cadrages, le grain de la photo ou le jeu des interprètes font de lui, au moins dans sa...
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