melville

On n’a pas l’habitude, ici, de jongler avec les superlatifs (Trop de compliment tue le compliment). Cette fois, ne barguignons pas. Le passager, le premier livre de Cormac McCarthy depuis plus de quinze ans (Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme date de 2005, La route de 2006) est bien le roman le plus excitant du trimestre. [Un deuxième volet, Stella Maris, sorte de prequel du Passager, sortira chez L’Olivier fin avril.] Ce n’est pas Marie Darrieussecq – elle n’a pas la plume dans sa poche – qui, hébergée ce vendredi dans les... [Lire la suite]

En 1959, Jean-Luc Godard avait vingt-neuf ans. Martial Solal [recommandé à JLG par Melville] en avait trente-deux. Tout ça n'a pas pris une ride.

Howard Vernon dans Le silence de la mer, Jean-Pierre Melville 1947 [Merci JiPé]

[Merci Gashade pour ta vigilance]

Jean-Pierre Melville [1917-1973] [merci Phil]

Raymond Queneau, avec chien et baleine [mci Ph!l]

Lino Ventura [la main] dans L'armée des ombres, Jean-Pierre Melville 1969 Les livres de Luc Jardie/Paul Meurisse sont, à peu de choses de près, ceux de Jean Cavaillès (assassiné par la Gestapo le 17/2/1944)

Deux hommes dans Manhattan 1959 Glenda Leigh [aka Glenda Grainger] chante A Street in Manhattan Gary Lawrence (piano), Christian Chevallier (vibes) ~

Le choc : Dunkirk [Dunkerque], Christopher Nolan, USA 2017 L’émotion : Manchester by the sea, Kenneth Lonergan USA 2016Noces, Stephan Streker, Belgique 2016 La tension : Get Out, Jordan Peele, USA 2017It Comes at Night, Trey Edward Shults, USA 2017The Square, Ruben Östlund, Suède 2017 Le noir et blanc : Lumière !, Thierry Frémaux, France 2016Le deuxième souffle, Jean-Pierre Melville, France 1966Ascenseur pour l’échafaud, Louis Malle, France 1958 L'adaptation : Au revoir là-haut, Albert Dupontel,... [Lire la suite]

Un cinéaste retrouvé Les films de Guy Gilles nous reviennent de très loin: peu vus et mal compris à leur époque, ils sombrèrent peu à peu dans un oubli qu’entérina la mort du cinéaste en 1996. Car si le cinéma français des années 1960-1970 fut d’une extraordinaire richesse, quelques auteurs fragiles et solitaires en payèrent le prix, noyés par des courants trop puissants, condamnés au silence par des voix trop péremptoires – je pense aussi à Jean-François Adam, ce "suicidé du cinéma" qui fut un proche de Guy Gilles. Pourtant, dans... [Lire la suite]