07 novembre 2018

Lectures pour tous : Hervé Prudon

« on était tristes et seuls mes chiens moi et mon verre de vin on aurait pu aller dans un autre bistrot boire un autre verre de trop ou rentrer dans le monde réel affronter ma femme et mes enfants mais je suis resté là à boire des coups le vin du vague à l’âme et la serveuse qui n’en fait pas un drame » ~ L'aimable Hervé Prudon, dont les romans / Mardi-Gris / Tarzan malade / Plume de nègre / Il fait plus froid dehors que la nuit // Venise attendra / Les hommes s'en vont / et tant d'autres, m'ont nourri tout au... [Lire la suite]
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26 avril 2009

Canicule 17 (Soyez Prudon, II)

« Banlieue, banlieue interdite, effarée. Vous connaissez, bien sûr, peut-être vous en êtes. [...] Banlieue. c'est juste un pâté sur la carte, un pâté de maisons, un pâté de têtes, où ça Sainte-Mouise ? Ce petit pois, là, sur la cravate en lambeaux qui étrangle Paris. Vingt arrondissements et Sainte-Mouise, le vingt-et-unième, l'innommable, la ville-bidon, cité si terne, réservoir de haines glauques, obtuses, zoo-zône de phoques en exil, banquise. Banlieue, seize heures, théâtre vide. À la première loge, la sienne, la bignole.... [Lire la suite]
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01 avril 2009

Le mois d'avril ne fait que commencer

La troupe au grand complet des artistes et technichiens de Sus au vieux monde vous souhaite le meilleur des mois d'avril, sans poisson faisandé, sans embrouille ni mauvais rhumes. Un mois en fanfare, en enfants-phares. Pourquoi ce drôle de jeu de mots? Parce qu'on pense ces temps-ci à Hervé Prudon, un de nos meilleurs écrivains, et qu'il en fait des tonnes comme ça. Pourquoi donc en avril? Peut-être parce qu'Alexandre Vialatte ouvrait sa première chronique d'avril 1960 sur ces mots: « Nous sommes entrés dans le mois de Cybèle qui... [Lire la suite]
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22 mars 2009

Canicule 12

« S'il arrive à Franck de me tirer les oreilles, c'est plus pour jouer que pour autre chose. Il devait être un petit garcon qui torturait les animaux pour se calmer les nerfs quand il avait des crises. Pendant ce temps-là, devait dire le pédopsychiatre de la maison de redressement, il ne fait de mal à personne. C'était comme qui dirait un traitement de substitution, et s'il l'avait suivi correctement, il ne serait jamais allé en prison. Il disait la zonzon, visage fermé, obturé, moi la prison, en tripotant la serrure, et tout était... [Lire la suite]
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